nothingness - pensées tirées du néantTout ce qui sort de rienCowbloghttp://nothingness.cowblog.frMon, 14 Apr 2014 22:06:20 +0200180pocMon, 14 Apr 2014 22:06:00 +0200Mon, 14 Apr 2014 22:06:00 +0200http://nothingness.cowblog.fr/poc-3263600.htmlnothingness J'en ai profité pour condamner certaines pièces qui rétrospectivement ne sont pas faites pour l'ouverture au public.
Bon, celles qui restent ne reluisent pas vraiment non plus mais elles vont persister encore un peu, pour mémoire.

à la revoyure !
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Monday mornings...Mon, 17 Jan 2011 11:18:00 +0100Mon, 17 Jan 2011 11:18:00 +0100http://nothingness.cowblog.fr/monday-mornings-3078836.htmlnothingness]]>Self-destructionWed, 08 Sep 2010 09:24:00 +0200Wed, 08 Sep 2010 09:24:00 +0200http://nothingness.cowblog.fr/self-destruction-3036480.htmlnothingness***BOUM!***


*L'auteur assume l'entière responsabilité de la nullité crasse de cet article, posté uniquement pour vous assurer qu'il est encore en vie. Peut-être se fera-t-il pardonner en publiant prochainement un texte ressemblant vaguement à quelque chose. Ou peut-être pas. xD

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L’Activisme pour les nuls (soit 99,9% des révolutionnaires auto-proclamés…)Wed, 23 Jun 2010 17:10:00 +0200Wed, 23 Jun 2010 17:10:00 +0200http://nothingness.cowblog.fr/l-activisme-pour-les-nuls-soit-99-9-des-revolutionnaires-auto-proclames-3011457.htmlnothingness

Cela fait bien longtemps que la rédaction de ce petit article me démange. Bon, vu l’audience que j’ai, il y a de grandes chances pour que ça ne mène à rien, mais sait-on jamais… 

Qu’est-ce qui motive l’écriture de ce texte ?

Je vous invite à recenser dans votre entourage le nombre de mécontents, et à leur poser une question toute bête : pourquoi est-ce que vous ne faites rien pour changer ce qui ne vous plaît pas ?

Vous pourrez très vite constater que la plupart des gens sont d’accord pour que les choses changent en mieux, bien évidemment, mais à condition que quelqu’un d’autre s’occupe de faire le changement, et qu’on puisse le blâmer copieusement si ça foire.

Tournez-vous maintenant vers ceux qui se donnent haut et fort le titre de « militant » (vous en connaissez forcément), quelque soit la cause qu’ils défendent, et faites le tour de leurs moyens d’action communs :

- Cesser le travail
- Défiler
- Distribuer des tracts
- Casser une ou deux bricoles
- Bloquer un train/une route/une entreprise...
- S'enchaîner à une grille
- Se colleter avec les CRS

Et ça va rarement pisser beaucoup plus loin que ça. Nan mais sérieusement, des millénaires « d’évolution », de progrès scientifique, de philosophie, de démographie galopante, des millions de bouquins écrits, des milliards d’individus censément dotés d’un cerveau, à l’ère de l’informatique et de l’échange quasi instantané d’informations, et personne n’est capable de trouver des moyens plus futés pour faire pression sur un groupe d’imbéciles ? (a.k.a  « gouvernement »).

Personnellement, ce que j’en pense, c’est que vous tous, pseudos-militants, n’êtes qu’une bande de foutus hypocrites. Ou alors vous avez payé votre carte de membre de parti/association en sacrifiant vos neurones dans l’opération.

Oui, je suis irrespectueux, provoquant et grossier, j’assume.

Sérieusement, vous pensez que la majorité des gens lit vos tracts ? Que cesser le travail quelques jours vous attire la sympathie de vos compatriotes ou vous met en position de force face à des gens qui brassent plus d’argent chaque année que vous en plusieurs vies ? Que perdre votre temps à défiler dans la rue vous donne une crédibilité ? Grève des transports, opérations escargots… oui, ça enquiquine le monde sur le moment, mais les gens s’adaptent.

Je ne remets pas en cause votre bonne volonté, votre motivation ou votre idéalisme, il en faut. Mais peut-être serait-il temps de réaliser (après quelques décennies…) que quand on fait un maximum d’efforts pour un résultat minimal (pour ne pas dire nul), quelque chose cloche. 

Aaaaah, je vous vois venir ! « des critiques, des critiques… quid des propositions sale aigri ? T’en as toi de l’imagination ?» 

Et bien sans aller jusqu’à fournir des moyens d’actions prêts- à- l’emploi, je vais tout de même tenter de vous fournir quelques pistes de réflexion simples, j’ose même dire évidentes, qui se résument en trois points :

- Pour interpeler, il faut surprendre
- Un acte peut paraître insignifiant s'il est isolé, mais à grande échelle...
- Mieux vaut frapper une fois là où ça fait mal que cinquante fois dans le vide

Voilà, c’est tout. Vraiment. Gardez juste ça en tête, et le monde est à vous. Ce n’est pas une blague.

« Si c’était aussi simple, on aurait déjà fait la révolution ! »

Non. Parce que vous ne voulez pas vraiment faire de révolution. Ou vous ne voulez pas que ce soit aussi simple, ça vous obligerait à reconnaître que vous passez votre temps à pisser dans un violon pour vous donner bonne conscience.  

« Ah ouais ? Ben vas-y toi qui est si malin, donne-nous des vrais exemples de ce qu’on pourrait faire pour changer les choses ! Des trucs plus efficaces que ce que l’on fait d’habitude !» 

Bon, bon, d’accord, après tout, c’est moi qui ai lancé le sujet.  

Illustration basique des points 1 et 2 !

Prenez une brique, ou un pavé. Qu’en feriez-vous ? ...

« Le lancer » est une mauvaise réponse. « Le poser » en est une meilleure.  

« Tu te fiches de nous !? ??» 

Non. On peut très bien faire une révolution en posant simplement des briques. Le tout c’est de savoir où et combien. Prenons une manifestation type, de mettons… 30 000 personnes (ouais, c’est déjà plutôt pas mal). Ces 30 000 personnes ont chacune pris un après-midi entier, perdu le salaire qui va avec, pour défiler dans la rue et avoir un impact sur les mémoires proche du néant.

Maintenant, admettons qu’au lieu de ça, ces mêmes 30 000 personnes ne prennent chacune qu’une demi-heure de leur temps, pour se rendre au même endroit et y déposer, disons l’équivalent d’un ou deux kilos de briques (ou n’importe quoi d’autre, c’est pour l’exemple). Cela nous fait 30 à 60 tonnes de briques en un point donné… Répétable à l’infini…

Et pourquoi se limiter à 30 000 personnes ?...

Cela ne vous donne pas des idées ? 

 Encore plus drôle, imaginons, pour la beauté du geste, que tout les mécontents de France et de Navarre envoient un colis de quelques kilos, en express, mettons, à l’Elysée… 

Alors, combien de temps pour songer à un truc aussi bête ? 5 minutes sans se fouler. Difficulté de réalisation ? Néant. Efficacité ? J’ose espérer que cela puisse être plus efficace que de défiler sous la flotte un après-midi avec des drapeaux et des banderoles.  

Il y a tout un monde de solutions possibles, bien plus sophistiquées que ça (souvenez-vous, sciences, techniques, progrès, tout ça…) juste sous votre nez.  

Alors maintenant, à votre tour. Gardez à l’esprit les trois points, tout bêtes, qui sont la clef du succès. Et laissez parler votre imagination. Il ne vous reste plus qu’à agir… mais en avez-vous réellement le désir ? Là est la vraie question en fait.

 

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Les droits du marcheurTue, 30 Mar 2010 13:06:00 +0200Tue, 30 Mar 2010 13:06:00 +0200http://nothingness.cowblog.fr/les-droits-du-marcheur-2981460.htmlnothingnessJe suis un fumeur invétéré. Je sais, c'est une très mauvaise habitude, dont j'aimerais me défaire, mais toutes mes tentatives se sont jusque là soldées par des échecs... En attendant la prochaine ^^'
Mais bref. Comme vous le savez, à l'heure actuelle en France le "droit de fumer" est soumis à des taxes (importantes), ainsi qu'à une règlementation (interdiction de fumer dans les lieux publics).
Je n'ai pas le moins du monde l'intention de contester le bien-fondé de cette règlementation, bien au contraire, je m'étonne que de telles mesures n'aient pas été appliquées plus tôt. Nous n'avons pas à imposer les conséquences de nos vices à ceux qui ne les partagent pas.
Cette introduction n'a apparemment pas grand chose à voir avec le titre, mais ne vous inquiétez pas, ça va venir ;p

A 24 ans, je ne dispose pas du permis de conduire. Cela ne va pas sans inconvénients au niveau de la mobilité. Mais à dire vrai, je n'ai pas la moindre intention de le passer tant que ce ne sera absolument indispensable. Je suis un piéton, parfois un cycliste, parfois un usager des transports en commun, et cela me convient parfaitement. La marche a toujours été mon mode de déplacement de prédilection, à la fois par goût et par conviction. Dans le contexte actuel, qui fait la part belle à l'écologie et l'éco-citoyenneté, ainsi qu'à la nécessité d'exercer une activité physique régulière, se passer de véhicule personnel apparaît comme une évidence. Après tout, la voiture est un luxe (pas dans tous les cas bien sûr), allant de pair avec le fort impact environnemental qu'on lui connaît (pas uniquement la pollution atmosphérique, il faut aussi prendre en compte les aménagements qui vont avec).

Voilà où mon introduction prend son sens: si en tant que fumeur, je suis soumis à des règles qui relèvent à la fois de la courtoisie élémentaire et de la santé publique, qu'en est-il des automobiles? En tant que marcheur, j'estime avoir vis à vis des véhicule motorisés les mêmes droits que le non-fumeurs vis-à-vis des fumeurs.
Pourtant, on s'obstine à rétrécir les trottoirs, à transformer les chemins en routes, de plus en plus grande et "sécurisée" pour accroître les vitesses autorisées...
A l'heure actuelle, il m'est impossible, à moins de couper à travers champs ou de suivre des chemins de "promenade" (un comble, alors que la marche est le mode naturel de déplacement de l'Homme, on parque les marcheurs dans des "réserves" s'il veulent exercer tranquillement leur activité...), impossible, disais-je, de marcher 1h sans être croisé par des dizaines, des centaines parfois, de véhicules motorisés et polluants, qui m'éclaboussent s'il pleut, qui m'emplissent les poumons de leurs saletés de gaz d'échappement, qui font un potin du diable, qui me frôlent parfois, m'obligeant à maintenir une vigilance de tous les instants.
Si je ne me déplace pas en ville, je suis cantonné à une bande de terre, parfois boueuse, qui est souvent tout juste assez large pour que je ne déborde pas sur la chaussée...
La logique de la chose m'échappe.
Pour agir "éco-citoyennement", et selon mes goûts, je suis obligé de mettre ma santé, et même parfois ma vie en jeu (parce que bon, sur le nombre de conducteurs, combien y en a-t-il au-dessus de la limite de vitesse, sous substances, ou tout simplement distraits? Il suffit d'une fraction de seconde pour qu'un piéton soit fauché...)

Y en a marre!!

Hop, c'était le mini coup de gueule du jour, à  vous les studios ^^


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brève histoire de MoiTue, 02 Feb 2010 10:45:00 +0100Tue, 02 Feb 2010 10:45:00 +0100http://nothingness.cowblog.fr/breve-histoire-de-moi-2961226.htmlnothingnessUn petit texte venu s'imposer de lui-même à mon esprit tandis que je marchais. ^^


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Il y a trop de Moi en moi. J'ai mis du temps à m'en rendre compte, plus encore à mettre les mots sur ce qui me titillait. Et puis un jour, ça m'est venu comme ça. J'ai fait appel à ma "vision intérieure" pour vérifier, et suis resté épouvanté par ce qui s'offrait à mon regard. Mon Moi débordait carrément de moi, sans contrôle, envahissant l'espace au gré de ses envies, se mêlant parfois sans vergogne à celui des autres. Je vous laisse imaginer la gêne que j'ai ressentie sur le moment.
Si la vie m'a alloué un emplacement, me disais-je, c'est qu'il doit suffire à mes besoins. Aussi m'efforçais-je d'ériger des barrières pour Me contenir en moi tout entier , de les renforcer par de bonnes couches de blindage et de placer des cerbères mentaux pour veiller au grain. ça a fonctionné un temps... mais chacun sait ce qui arrive lorsqu'on veut confiner un grand contenu dans un petit contenant, La pression monte et boum! C'est l'explosion. Je me suis néanmoins entêté, rebouchant les trous, colmatant les brèches, refermant les fissures jusqu'à épuisement. Enfin, je me suis tout de même décidé à chercher une meilleure solution. Que j'ai cru avoir trouvée...
Laissant tomber pierres et mortier, cadenas et serrures, portes blindées et clôtures, je me suis procuré teinture d'illusion, tissu de rêves et fil de songes. Sans relâche, j'ai filé, tissé et cousu, emprisonnant de Moi l'excédent au sein de fines membranes, formant multitude de bulles envoyées aux quatre vents.
Lorsque j'eus achevé mon ouvrage, je m'aperçus avec horreur que j'en avais trop fait. Toute ma substance envolée! Il me fallut des années pour rassembler mon Moi dispersé, pour démêler les trames entrecroisées que j'avais moi-même tissé. Maintes fois je me perdis au sein de cette galerie de miroirs déformants, maintes fois je m'égarai parmi les faux-semblants. Jusqu'à ce que je me retrouve... au point de départ.
Heureusement, en chemin, j'avais rencontré les Autres. J'avais interagi, discuté, ri, pleuré, aimé, souffert... bref, j'avais appris.
Aussi adoptai-je une nouvelle tactique.
A présent, je me place exactement au centre de Moi, et le laisse s'étendre librement. Oui, je déborde... et alors? Quand nous nous croisons, en cet instant précis où nos regards se rencontrent pour la première fois, lorsqu'un bref sourire nait simultanément sur nos deux visages, sens-tu toi aussi nos Moi qui se croisent? Toi, Moi, Toi vu par Moi et Moi vu par Toi, quatre sensations mêlées pour former un éphémère Nous potentiel... 
Libre à toi bien sûr de battre le rappel, clore les vannes et fermer les écoutilles. Tu peux également profiter de cet instant, puis le laisser filer. Tu peux tout bonnement l'ignorer. Mais pourquoi ne pas se laisser aller?
Le choix t'appartient désormais.


PS (parce que ça me titille depuis ce we ;p) message personnel à la vie, au destin ou je ne sais quoi et je m'en fiche de toute façon:

"Okay, on continue. Mais maintenant, c'est moi le Chat!"

:D
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Busy: life in progress. Please call again laterThu, 21 Jan 2010 16:06:00 +0100Thu, 21 Jan 2010 16:06:00 +0100http://nothingness.cowblog.fr/busy-life-in-progress-please-call-again-later-2956916.htmlnothingness*raclements de gorge*

Hum, bon, un petit article après une longue absence ^^'

Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour le tintouin. J'ai été tout à fait stupide, j'espère l'être un peu moins à l'avenir (on va faire comme si c'était possible ^^')

Pas de nouveau texte à livrer, et il en sera sans doute ainsi pendant un bout de temps. Non pas que je n'aie rien écrit du tout, mais ce sont des choses personnelles (je pense à vous quand même hein)

Histoire de donner des nouvelles: j'ai entrepris une entrée dans l'âge adulte pour de vrai et une insertion dans la vie réelle plutôt que dans l'imaginaire (on peut le dire, il était grandement temps). Au programme, voyage (qui était vraiment suicidaire en l'état) reporté à quand j'aurai une situation permettant de voir venir et quand ce sera planifié (c'est moins amusant, moins romantique, mais plus réaliste) une croix sur bon nombre d'illusions, trait tiré sur certains "conflits non résolus" comme dirait l'autre, remise à jour administrative (saleté de paperasse), une reconversion professionnelle vers l'info (développement web, conception/gestion bases de données relationnelles), préparation pour passer (enfin) le permis de conduire...

étant donné que ce n'est pas évident de trouver du taf dans un domaine pour lequel on a des compétences mais ni diplôme, ni expérience professionnelle, je me suis inscrit pour une formation en info (programmation/technologies web/développement/bases de données relationnelles/interfaces) histoire de récupérer une équivalence bac+2 (c'est un début). Si mes évaluations préalables sont très bonnes, je demanderai peut-être à suivre une autre formation à équivalence bac+4 derrière (on peut toujours espérer ;p) mais n'anticipons pas ^^
Et pour remplir le cv/continuer à développer les compétences en attendant d'avoir le plan de formation, je suis sur mon temps libre en télétravail pour un auto-entrepreneur sans prétentions (graphiste/étudiant en finances) qui fait faire un site web par une équipe de dev (j'ai un poste de développeur javascript/php5, concepteur base de données). Hu, du coup je suis un poil surbooké ^^

Conséquence logique: peu d'écriture (sauf en ce qui concerne les lignes de code xD), sorties principalement pour me connecter au net et gérer le taf, vie sentimentale néant, relationnel en général assez limité (je ne compte pas le personnel administratif que je fréquente pour mettre à jour mes papiers comme du relationnel xD ). M'enfin les deux derniers points de la liste auront l'occasion de s'arranger pendant la formation (je serai tout seul dans je-sais-pas-encore-quelle-ville vu que ça peut être n'importe où en France selon les places dispos, faudra bien que je prenne l'air, c'est pas très causant un pc ;p  )

Voili voilou, c'était votre correspondant en direct de http://mylife.boring !! Napluche (délai indéterminé, comme d'hab), et bisous à tous! ^^
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DouteThu, 11 Jun 2009 03:23:00 +0200Thu, 11 Jun 2009 03:23:00 +0200http://nothingness.cowblog.fr/doute-2858712.htmlnothingness

Parfois... Parfois, je me demande si on me prend pour un con.

Naaaan, mais pas la peine de faire cette tête là hein, je vous rassure tout de suite, je ne suis ni en train de me faire des idées, ni en train de perdre la boule. J'ai un minimum de bon sens quand même.

Je suis comme vous... je sais parfaitement qu'on me prend tout le temps pour un con, c'est dans l'ordre des choses.

Mais malgré ça, je dois bien vous l'avouer... Il arrive que je doute.
De temps en temps, alors que quelqu'un me parle, je me dis « Si ça se trouve, celui-là, il essaie ni de m'utiliser, ni de me baiser. »
Et quand c'est moi qui cause, j'ose parfois penser que mon interlocuteur m'écoute, m'écoute vraiment, et sans chercher à obtenir quoique ce soit de ma part.

Je sais bien que c'est complètement idiot... pourtant je me prends à imaginer, à rêver, à espérer même... essayez pour voir, essayez juste un instant de saisir le concept:

une société où les gens seraient... dé-sin-té-res-sés!
Alors, alors, alors? Ne serait-ce pas......

Ridicule. Oui, vous avez raison.
Et dangereux. Tout à fait.
Pardon? Une thérapie? Je ne pense pas que ce soit vraiment nécessaire vous savez, et puis, je ne roule pas sur l'or...
Comment? Bien sûr que non, je ne remets pas votre jugement en doute, quelle idée.
D'accord, on approfondira ça jeudi prochain.
Oui, comme vous dites, où irait-on si on ne pouvait pas avoir confiance en son psychiatre?
C'est cela, à jeudi docteur.

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Dream walkerTue, 12 May 2009 19:19:00 +0200Tue, 12 May 2009 19:19:00 +0200http://nothingness.cowblog.fr/dream-walker-2841861.htmlnothingnessUn coup d'oeil à gauche, un autre à droite... je suis sur une île. Une toute petite île, de roches et de verdure, parsemée de ruines antiques. Je fais un pas, un second... non, quelque chose cloche. Je sens que ma présence ici est tout à fait incongrue. Je m'arrête et réfléchis... et c'est le déclic. Je suis en train de rêver. D'avoir eu cette pensée, je sens que tout, déjà, s'efface. Non, non, stop. On reste ici, on restabilise l'image, les sensations. Voilà, ça y est. Maintenant, cherchons à prendre contact avec le véritable corps, endormi, sans partir d'ici... hum, intéressant. C'est tout à fait faisable. Bouge une main, ouvre un oeil douuuucement. Referme-le. Brrr, quelle sensation bizarre, tout à fait comme avoir deux corps à la fois. Difficile de gérer les informations contradictoires fournies par les sens. Bon, être conscient dans un rêve ce n'est pas une chose qui arrive tous les jours, autant en profiter un peu, alors pas de prise de risque, on oublie complètement le corps réel.
Me voilà donc de nouveau sur ma petite île. J'ignore ce que je fais ici, mais je suppose qu'une sorte de scénario devait être prévu. Je vais explorer un peu pour voir s'il se produit quelque chose. Et bien justement, quelqu'un approche. Un petit garçon âgé de 7 ou 8 ans, avec une masse impressionnante de cheveux bruns en bataille, menant une chèvre au bout d'une corde, arrive par le chemin de terre. (oh, il y avait un chemin? je ne l'avais même pas remarqué.). Arrivé face à moi, il s'arrête (étrange, quand je l'ai aperçu il était assez loin, maintenant il est ici. Je sais qu'il a dû marcher un certain temps, et moi à sa rencontre peut-être. J'ai presque l'impression de m'en souvenir. Pourtant... je crois que le rêve se déroule comme un livre, une succession de scènes importantes et des transitions évasives.)

- Bonjour petit.

- Bonjour monsieur, qu'est-ce que vous faites ici, vous êtes perdu?

- Non, je ne pense pas. Je visite simplement.

- Oh. Et bien méfiez-vous, même si l'endroit est tout petit, il s'étend un peu en sous-sol, et nombreux sont les voyageurs imprudents que l'on a jamais retrouvés.

- Perdus, ils ont peut-être simplement rejoint la mer et plongé pour retourner ensuite sur le continent, ça n'a pas l'air bien difficile, ni bien mystérieux en fin de compte.

- Si vous le dites... enfin, on raconte par ici que peut-être quelque chose d'étrange aurait "aidé" les voyageurs à se perdre. Ça peut n'être que des racontars, mais à votre place je rentrerais au village et ne repartirais en visite qu'avec un guide. J'emmène justement ma chèvre au marché, vous n'avez qu'à me suivre.

- Hum, pourquoi pas.

Je lui emboîte le pas. (Bon sang, je n'y crois pas, si les rêves sont le produit de l'inconscient... le mien serait si prévisible et si dépourvu d'originalité? Urgl... Enfin, jouons le jeu pour l'instant.)
Après environ 1 kilomètre de marche silencieuse, je me retourne pour découvrir que le paysage a complètement changé. Au lieu de me trouver suffisamment haut pour voir la mer, je suis au contraire dans une sorte de gorge naturelle, en profondeur... des murs de roches semés d'épineux qui ne semblent pas présenter d'issue. Je fais volte-face pour interroger le garçonnet à ce sujet... il a disparu, remplacé par l'entrée d'une grotte, flanquée de chaque côté par un pilier de pierre sculpté dans le style des ruines que j'ai déjà vues sur l'île. Évidemment... J'ai donc bien un Inconscient hautement prévisible. Je me trouve dans un mélange d'histoires en cours de rédaction dans le "monde réel". Sauf que là, les ressorts narratifs sont vraiment grossiers. C'est donc parti pour le labyrinthe.
J'entre dans la grotte, juste pour avoir confirmation de mes soupçons. Des couloirs, des gravures sur les parois, des torches dans des appliques. Derrière moi, l'issue s'est envolée. Comme de juste.
Okay, il est temps de se livrer à quelques petites expériences. Étant conscient de rêver, jusqu'où puis-je avoir de l'influence sur le contenu du rêve? Et comment se développent les sens ici? Je renifle... jusqu'ici je n'avais pas conscience d'une odeur, maintenant ça sent le renfermé, la poussière et le vieux champignon. Apparemment, les sensations n'aparaissent que lorsque je m'y intéresse, mais elles sont bien réelles. Amusant. Et si je décide de couper l'image?... Tout devient noir. Bien. Maintenant, on va décider que je ne suis plus dans un stupide labyrinthe, mais en train d'escalader une falaise comportant un peu de végétation. Je ne vois toujours rien, mais posons la main... Oui, je sens de l'herbe, ainsi qu'une prise, rocheuse. Pareil pour l'autre main. Et sous mes pieds, voilà. Un petit vent frais, le bruit des vagues... et on remet l'image. Waouh, pas mal du tout. Arrêtons à présent de parasiter les choses et voyons comment môssieur mon inconscient va bien pouvoir recaler ça dans son scénario...
Petite sonnette d'alarme dans ma tête, mon corps réel tente un réveil. Je ne suis pas d'accord. Superposition de sensations, lumière, mouvement, ouverture des yeux, le lit... non, non, et non, je refuse. La mémoire qui se remet en route, je devrais être debout, j'ai des choses à faire... tant pis. In extremis, je replonge le perturbateur dans le sommel, regarde autour de moi.
Je suis en train d'escalader une paroi, mais plus la même. En-dessous, ce n'est plus la mer, mais de la pierre. La roche est brunâtre, terreuse, ce n'est plus une falaise de granit. J'ignore d'où vient ce souvenir, mais je sais que je suis presque en haut et qu'il y a danger. Je lève la tête, et vois des enfants, entre 5 et 14 ans à vue de nez. Tous ont en main des objets tranchants ou contondants et essaient de me faire tomber. Je commence par paniquer, me contorsionner, je glisse quelque peu, loupe des prises... puis je me rappelle qu'il s'agit de mon rêve, et je retrouve mon calme. Je monte presque à les toucher, et me change en véritable homme-araignée. Quelque soit le mouvement que j'effectue, latéral ou vertical, il y a toujours une prise sous mes mains et mes pieds, comme par magie. J'esquive les coups et fais tomber mes agresseurs, un par un, en leur saisissant les poignets et en tirant. Puis j'arrive au sommet. et me mets debout. En face de moi, un jeune homme blond. Il est temps de discuter un peu.

- Qui es-tu, qui êtes-vous, à quoi rime ce cirque?

- Nous nous amusons, c'est tout. En réalité, nous sommes morts, nous sommes des fantômes, et nous jouons ainsi avec les voyageurs. - les enfants tombés réapparaissent tous autour de moi. Je devine que même si j'ai perturbé le scénario, le personnage réagit comme s'il s'était produit certain nombre d'évènements intermédiaires. Dans un rêve, il n'y a pas de logique, je décide donc d'en introduire un peu pour voir si cela crée des perturbations.

- Si vous êtes des fantômes, vos armes ne devraient pas être en mesure de me toucher...

- Nous sommes capables de manipuler des objets (ouais, facile... nouvelle tentative)

- En ce cas, comment ai-je pu vous saisir et vous faire choir? Vous pouvez déplacer des choses, soit, mais je n'ai pas le don d'établir un contact physique avec l'immatériel. (notez que je trouve beaucoup plus facilement mes mots en rêve que dans la réalité xD)

Un temps de flottement avant la réponse... à cet instant, j'imagine quel cheminement j'aurais moi-même pu suivre, encore un ressort narratif classique d'ailleurs, et je pousse des jurons mentaux, car si j'y ai pensé et que je me trouve en moi-même, forcément...

- C'est simple étranger: tu ne t'en es pas rendu compte, mais tu es toi-même mort. Nous avons profité que tu ne t'en sois pas aperçu pour rire un peu, mais nous sommes surtout venus d'accueillir parmi nous...

Bla,bla,bla, je n'écoute plus, et choisis une méthode carrément plus directe.

- Bon écoute, je suis en train de rêver, et tu n'es qu'un personnage de rêve. Et j'aimerais te poser certaines questions...

Alerte. Le corps essaie encore de se réveiller. Cette fois le maintenir endormi s'avère nettement plus dur, il doit se faire vraiment tard. Tant pis. J'y parviens une nouvelle fois. Sauf que tout a changé, ce n'est plus du tout le même rêve. Des tas de faux souvenirs pénètrent mon esprit. Mais sont-ils une portion de fausse mémoire générée par l'inconscient pour justifier la situation actuelle du rêve, où est-ce que ces choses ce sont produites en rêve avant que je ne prenne de nouveau conscience de rêver? Pas moyen de le savoir. En tout cas, je sais que j'ai traversé une contrée hostile avec des camarades et rejoint une caravane pour la suite du voyage. Le tout prend place dans une contrée froide, de "type nordique", dont mes camarades et moi-même ne sommes pas originaire, contrairement aux membres de la caravane. Depuis notre arrivée, des disparitions se sont produites parmi les guides. Certains nous les attribuent directement, d'autres les imputent à une sorte de monstre, mais qui serait là suite à une malédiction divine touchant notre troupe (donc quoiqu'il en soit, c'est la faute de mon petit groupe xD) Au moment où je "prends conscience", je me trouve dans une sorte de yourte, devant un feu, avec le chef de la caravane, un ancien à barbe grise, et nous discutons. On vient de nous annoncer la découverte d'un cadavre mutilé. Nous sommes en train de passer en revue les possibilités et la façon dont nous pourrions élucider le mystère. Je change immédiatement l'orientation de la conversation.

- Je rêve n'est-ce pas?

- La vie n'est-elle pas elle-même un rêve?

- Oui, oui, bien sûr. Dites-moi, en tant que personnage de rêve, vous venez d'où? Est-ce que vous avez une autonomie, un libre-arbitre? Est-ce que vous avez conscience de ce que vous êtes? Est-ce qu'il s'agit d'une pure production de mon inconscient où est-ce que ces mondes existent, quelque part, visités par l'esprit du dormeur?

- Ah, ah, comment savoir jeune homme? Et comment voulez-vous que je réponde à vos questions? Si je suis issu de vous, alors vous vous parlez simplement à vous même. Et si ce n'est pas le cas, il n'y a aucun moyen de le prouver. Il n'y a qu'une chose dont je suis sûr, la notion du temps ici diffère de celle du monde "réel", et il est largement temps pour vous de vous réveiller. Au revoir.

- Mais...

Réveil en sursaut. La main qui se tend vers le téléphone portable pour jeter un oeil à l'heure. Il est 15H30. *juron trop grossier pour être rapporté ici*
En tout cas, je garde un souvenir incroyablement clair de tout ça. Au final, où est le rêve, où est le réel? Est-ce que j'ai vraiment été conscient en rêvant, ou est-ce que j'ai rêvé d'être conscient en rêvant? L'esprit humain recèle décidemment bien des mystères xD
Ça me fait au moins quelque chose à écrire ^^
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CitationWed, 22 Apr 2009 18:59:00 +0200Wed, 22 Apr 2009 18:59:00 +0200http://nothingness.cowblog.fr/citation-2829401.htmlnothingness- Dites, y a pas un rapport entre elle et nos ennuis?

- Une fille, ça ne crée pas d'ennuis, ça met juste de l'animation.

Lanfeust de Troy, tome 8

;P
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