Je suis un fumeur invétéré. Je sais, c'est une très mauvaise habitude, dont j'aimerais me défaire, mais toutes mes tentatives se sont jusque là soldées par des échecs... En attendant la prochaine ^^'
Mais bref. Comme vous le savez, à l'heure actuelle en France le "droit de fumer" est soumis à des taxes (importantes), ainsi qu'à une règlementation (interdiction de fumer dans les lieux publics).
Je n'ai pas le moins du monde l'intention de contester le bien-fondé de cette règlementation, bien au contraire, je m'étonne que de telles mesures n'aient pas été appliquées plus tôt. Nous n'avons pas à imposer les conséquences de nos vices à ceux qui ne les partagent pas.
Cette introduction n'a apparemment pas grand chose à voir avec le titre, mais ne vous inquiétez pas, ça va venir ;p

A 24 ans, je ne dispose pas du permis de conduire. Cela ne va pas sans inconvénients au niveau de la mobilité. Mais à dire vrai, je n'ai pas la moindre intention de le passer tant que ce ne sera absolument indispensable. Je suis un piéton, parfois un cycliste, parfois un usager des transports en commun, et cela me convient parfaitement. La marche a toujours été mon mode de déplacement de prédilection, à la fois par goût et par conviction. Dans le contexte actuel, qui fait la part belle à l'écologie et l'éco-citoyenneté, ainsi qu'à la nécessité d'exercer une activité physique régulière, se passer de véhicule personnel apparaît comme une évidence. Après tout, la voiture est un luxe (pas dans tous les cas bien sûr), allant de pair avec le fort impact environnemental qu'on lui connaît (pas uniquement la pollution atmosphérique, il faut aussi prendre en compte les aménagements qui vont avec).

Voilà où mon introduction prend son sens: si en tant que fumeur, je suis soumis à des règles qui relèvent à la fois de la courtoisie élémentaire et de la santé publique, qu'en est-il des automobiles? En tant que marcheur, j'estime avoir vis à vis des véhicule motorisés les mêmes droits que le non-fumeurs vis-à-vis des fumeurs.
Pourtant, on s'obstine à rétrécir les trottoirs, à transformer les chemins en routes, de plus en plus grande et "sécurisée" pour accroître les vitesses autorisées...
A l'heure actuelle, il m'est impossible, à moins de couper à travers champs ou de suivre des chemins de "promenade" (un comble, alors que la marche est le mode naturel de déplacement de l'Homme, on parque les marcheurs dans des "réserves" s'il veulent exercer tranquillement leur activité...), impossible, disais-je, de marcher 1h sans être croisé par des dizaines, des centaines parfois, de véhicules motorisés et polluants, qui m'éclaboussent s'il pleut, qui m'emplissent les poumons de leurs saletés de gaz d'échappement, qui font un potin du diable, qui me frôlent parfois, m'obligeant à maintenir une vigilance de tous les instants.
Si je ne me déplace pas en ville, je suis cantonné à une bande de terre, parfois boueuse, qui est souvent tout juste assez large pour que je ne déborde pas sur la chaussée...
La logique de la chose m'échappe.
Pour agir "éco-citoyennement", et selon mes goûts, je suis obligé de mettre ma santé, et même parfois ma vie en jeu (parce que bon, sur le nombre de conducteurs, combien y en a-t-il au-dessus de la limite de vitesse, sous substances, ou tout simplement distraits? Il suffit d'une fraction de seconde pour qu'un piéton soit fauché...)

Y en a marre!!

Hop, c'était le mini coup de gueule du jour, à  vous les studios ^^