Cela suffit, j'en ai marre qu'elle me pourrisse la vie. Il faut que j'arrive à me passer d'elle. Sans doute la remplacerai-je très vite par autre chose, mais j'espère que ce sera par un penchant moins destructeur. Je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai partagé ma vie avec elle. Certes, j'y ai pris du plaisir, je ne le nie pas, mais à quoi bon, si c'est pour en mourrir à petit feu et polluer mon entourage?
C'est terminé désormais! CIGARETTE, JE TE BANNIS DE MON EXISTENCE!
Vendredi, j'ai un entretien, je vais donc attendre qu'il soit passé histoire de ne pas m'y présenter sur les nerfs. Mais à partir de Samedi, c'est fini!
Et je le marque ici afin que vous en soyiez tous témoins, ce qui m'interdit de reculer. D'ailleurs toute personne qui à partir de ce jour annoncé me prenait en flagrant délit de récidive serait autorisée (encouragée même) à me taper dessus, me lapider, ou toute autre sanction qui lui paraitrait appropriée.
Alea jacta est!
Jeudi 30 octobre 2008 à 2:04
dans la catégorie Divers
Vendredi 3 octobre 2008 à 17:34
Pour changer
un peu, je vais écrire un article (non, non, vous ne rêvez pas) à peu
près sérieux (rassurez-vous ce n'est pas une maladie contagieuse). Le
thème du jour: l'écriture (voui là par contre on reste en terrain
connu).
J'entends souvent autour de moi des "mais où vas-tu chercher tout ça?", "comment peux-tu rester aussi longtemps à taper devant ton écran?", "pourquoi mets-tu autant de temps pour écrire un texte aussi court?", "moi je trouve ça très bien, il ne te plait toujours pas ton texte?".
Comme je suis un flemmard et que je n'aime pas me répéter, je vais donc répondre ici à toutes ces questions. Ainsi, quand quelqu'un m'en posera une, je n'aurai plus qu'à noter l'adresse de l'article sur un bout de papier, ça me fera gagner du temps et de la salive.
Chaque auteur possède sa propre façon de procéder. Certains passent des heures sur chaque phrase, d'autres récrivent le brouillon de chaque chapitre plusieurs fois en détruisant chaque essai, d'autres encore considèrent que "la première fois c'est la bonne". Il en est qui tracent des plans complexes, qui improvisent, qui ne peuvent écrire que dans certaines conditions, sur certaines machines... En bref, il doit y avoir autant de comportement face à l'écriture que d'écrivain.
Comme il s'agit ici de mon blog (si, si, on m'y voit pas souvent mais quand même), je vais donc parler de la façon dont je m'y prends quand il s'agit d'écrire de la fiction (n'allez pas penser que je me prends la tête de la même façon pour rédiger des trucs du genre de l'article que vous êtes en train de lire :P ).
La première phase n'a lieu ni devant l'ordinateur, ni devant la feuille blanche. Elle peut se produire un peu n'importe où, au détour d'une conversation, en observant un scène banale de la vie quotidienne, au réveil... Il s'agit du déclic, de l'idée initiale. Le fameux "tiens, ça ferait une bonne histoire". Généralement il provoque un instant de flottement du à la mise en marche de mécanismes cérébraux particulièrement coûteux en temps de calcul, et me vaut un "oh, tu m'écoutes?" ou un "tu planes à 15 miles" de la part de mon interlocuteur du moment. Réponse donc à la question "où-va-t-il chercher tout ça?": aucune idée, ça vient tout seul °o°
J'entre alors en phase 2, le développement. L'idée est transférée en tâche de fond, elle est tournée, retournée, étirée, explorée. Elle prend une place monstrueuse, occupant le moindre instant de liberté des neurones. Message à ceux qui me cotoient régulièrement, si un jour ils lisent cet article: non, quand j'ai l'air ailleurs, les yeux dans le vague et que je ne parle pas, je ne suis pas vraiment absent, ce n'est pas parce que le monde extérieur est dépourvu d'intérêt, c'est juste qu'une idée occupe toute ma mémoire vive! La durée de la phase 2 est variable, de quelques heures à plusieurs semaines.
Phase 3: la rédaction. Soit l'envie d'écrire vient toute seule (et là encore ça peut se produire n'importe où, n'importe quand), soit j'ai un moment de libre et j'essaie de provoquer un peu. Dans ce cas je me pose devant l'ordinateur, j'ouvre mon traitement de texte favori (qui n'est pas word ni works :P) et j'essaie de trouver une première phrase. Puis je l'efface et j'en essaie une autre. Au bout d'un moment j'en rédige une deuxième et puis... ben parfois il ne se passe rien et je jette l'éponge, ou alors je me force et produit un texte qui de toute façon ne me plaira jamais. Mais d'autres fois, la machine se lance et là...
Là l'histoire et les personnages ne m'appartiennent plus, je deviens leur instrument. Il déferle sur moi une vague de... quelque chose pour lequel il n'y a pas de mots, et qui occulte toute la phase de réflexion que j'ai pu avoir avant. On pourrait dire que les textes s'écrivent tous seuls. Le plaisir que l'on ressent alors est indescriptible, il n'y a qu'en le vivant qu'il est possible de comprendre. Mais la sensation est fortement addictive! Encore une fois, la durée est variable (quoiqu'elle soit toujours trop courte, demon point de vue), et il n'est pas rare de sortir de cet état pour se rendre compte que ce que l'on a écrit est très éloigné de l'idée de départ ^^'
Vient alors la dernière phase: relecture, correction. Et là... oui, pour moi ça peut être très long. Vocabulaire, tournures, rythme, sonorités... Souvent lorsque l'on effectue des commentaires de textes dans le milieu scolaire, et que l'on se retrouve à analyser comparaisons, métaphores filées, champs lexicaux, etc, on se dit "tsss, si ça se trouve l'auteur n'a jamais pensé à tout ça, il a écrit pis c'est tout". Quand on est comme moi et que l'on écrit, on se rend alors compte que c'est faux ^^' Tout est effectivement réfléchi, analysé, pesé... Et on en est jamais pleinement satisfait xD
Voilà, après tout ça, ben il n'y a plus qu'à présenter le tout au public, et les dés sont jetés. Parfois cela plait, parfois non. Mais le principal, c'est de s'être fait plaisir en créant ^^
En espérant que cet article vous permette de mieux comprendre les originaux comme moi, passez une bonne journée et n'hésitez pas à faire partager votre expérience si cela vous tente!
J'entends souvent autour de moi des "mais où vas-tu chercher tout ça?", "comment peux-tu rester aussi longtemps à taper devant ton écran?", "pourquoi mets-tu autant de temps pour écrire un texte aussi court?", "moi je trouve ça très bien, il ne te plait toujours pas ton texte?".
Comme je suis un flemmard et que je n'aime pas me répéter, je vais donc répondre ici à toutes ces questions. Ainsi, quand quelqu'un m'en posera une, je n'aurai plus qu'à noter l'adresse de l'article sur un bout de papier, ça me fera gagner du temps et de la salive.
Chaque auteur possède sa propre façon de procéder. Certains passent des heures sur chaque phrase, d'autres récrivent le brouillon de chaque chapitre plusieurs fois en détruisant chaque essai, d'autres encore considèrent que "la première fois c'est la bonne". Il en est qui tracent des plans complexes, qui improvisent, qui ne peuvent écrire que dans certaines conditions, sur certaines machines... En bref, il doit y avoir autant de comportement face à l'écriture que d'écrivain.
Comme il s'agit ici de mon blog (si, si, on m'y voit pas souvent mais quand même), je vais donc parler de la façon dont je m'y prends quand il s'agit d'écrire de la fiction (n'allez pas penser que je me prends la tête de la même façon pour rédiger des trucs du genre de l'article que vous êtes en train de lire :P ).
La première phase n'a lieu ni devant l'ordinateur, ni devant la feuille blanche. Elle peut se produire un peu n'importe où, au détour d'une conversation, en observant un scène banale de la vie quotidienne, au réveil... Il s'agit du déclic, de l'idée initiale. Le fameux "tiens, ça ferait une bonne histoire". Généralement il provoque un instant de flottement du à la mise en marche de mécanismes cérébraux particulièrement coûteux en temps de calcul, et me vaut un "oh, tu m'écoutes?" ou un "tu planes à 15 miles" de la part de mon interlocuteur du moment. Réponse donc à la question "où-va-t-il chercher tout ça?": aucune idée, ça vient tout seul °o°
J'entre alors en phase 2, le développement. L'idée est transférée en tâche de fond, elle est tournée, retournée, étirée, explorée. Elle prend une place monstrueuse, occupant le moindre instant de liberté des neurones. Message à ceux qui me cotoient régulièrement, si un jour ils lisent cet article: non, quand j'ai l'air ailleurs, les yeux dans le vague et que je ne parle pas, je ne suis pas vraiment absent, ce n'est pas parce que le monde extérieur est dépourvu d'intérêt, c'est juste qu'une idée occupe toute ma mémoire vive! La durée de la phase 2 est variable, de quelques heures à plusieurs semaines.
Phase 3: la rédaction. Soit l'envie d'écrire vient toute seule (et là encore ça peut se produire n'importe où, n'importe quand), soit j'ai un moment de libre et j'essaie de provoquer un peu. Dans ce cas je me pose devant l'ordinateur, j'ouvre mon traitement de texte favori (qui n'est pas word ni works :P) et j'essaie de trouver une première phrase. Puis je l'efface et j'en essaie une autre. Au bout d'un moment j'en rédige une deuxième et puis... ben parfois il ne se passe rien et je jette l'éponge, ou alors je me force et produit un texte qui de toute façon ne me plaira jamais. Mais d'autres fois, la machine se lance et là...
Là l'histoire et les personnages ne m'appartiennent plus, je deviens leur instrument. Il déferle sur moi une vague de... quelque chose pour lequel il n'y a pas de mots, et qui occulte toute la phase de réflexion que j'ai pu avoir avant. On pourrait dire que les textes s'écrivent tous seuls. Le plaisir que l'on ressent alors est indescriptible, il n'y a qu'en le vivant qu'il est possible de comprendre. Mais la sensation est fortement addictive! Encore une fois, la durée est variable (quoiqu'elle soit toujours trop courte, demon point de vue), et il n'est pas rare de sortir de cet état pour se rendre compte que ce que l'on a écrit est très éloigné de l'idée de départ ^^'
Vient alors la dernière phase: relecture, correction. Et là... oui, pour moi ça peut être très long. Vocabulaire, tournures, rythme, sonorités... Souvent lorsque l'on effectue des commentaires de textes dans le milieu scolaire, et que l'on se retrouve à analyser comparaisons, métaphores filées, champs lexicaux, etc, on se dit "tsss, si ça se trouve l'auteur n'a jamais pensé à tout ça, il a écrit pis c'est tout". Quand on est comme moi et que l'on écrit, on se rend alors compte que c'est faux ^^' Tout est effectivement réfléchi, analysé, pesé... Et on en est jamais pleinement satisfait xD
Voilà, après tout ça, ben il n'y a plus qu'à présenter le tout au public, et les dés sont jetés. Parfois cela plait, parfois non. Mais le principal, c'est de s'être fait plaisir en créant ^^
En espérant que cet article vous permette de mieux comprendre les originaux comme moi, passez une bonne journée et n'hésitez pas à faire partager votre expérience si cela vous tente!
dans la catégorie Travail d'écriture