Mercredi 8 septembre 2010 à 9:24

***BOUM!***


*L'auteur assume l'entière responsabilité de la nullité crasse de cet article, posté uniquement pour vous assurer qu'il est encore en vie. Peut-être se fera-t-il pardonner en publiant prochainement un texte ressemblant vaguement à quelque chose. Ou peut-être pas. xD

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Mercredi 25 mars 2009 à 0:08

Écoutez-vous le vent? Vous devriez. Car celui qui se lève aujourd'hui n'est pas ordinaire... Il apporte un je-ne-sais quoi... Du changement peut-être, tout simplement. Oui, il y a de la folie dans l'air. De la magie aussi. Détendez-vous, laissez-vous aller. De quoi avez vous envie, là tout de suite? Saisissez la première pensée. Donnez-lui suite. De ces idées qui vous viennent, emplissez tout votre être. Ça y est, vous y êtes? Alors formulez à présent, mettez des mots sur vos sentiments, comme ils vous arrivent, sans les trier. Prononcez-les à voix haute et claire, mêlez-les à cette atmosphère particulière.
Vos paroles s'envolent, unies désormais au souffle d'Éole.
Elles sont loin déjà.
Et une question reste en suspend.
Les suivrez-vous?

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Lundi 22 décembre 2008 à 14:56

Une nouvelle journée passée devant la Vitre... Il n'a rien fait d'autre aujourd'hui, perdu dans la contemplation de ce monde au-delà du miroir. D'années en années, la fascination qu'exerce sur lui cet endroit merveilleux ne cesse de croître. Souvent, il vient ici, se tient debout devant la barrière de verre et laisse errer son regard sur cette zone interdite. Tout le reste cesse alors d'exister. L'écoulement du temps ne signifie plus rien. Quant à la réalité... Qu'est-ce donc que la réalité finalement? Un ensemble d'éléments que ses sens perçoivent et auxquels corps et émotions réagissent, voilà tout. S'il pouvait traverser, alors l'autre monde serait sa réalité, tandis que le "réel" deviendrait l'illusion derrière la Vitre. Et plus rien ne l'atteindrait...
Alors que ses pensées empruntent une nouvelle fois cette pente dangereuse, alors que l'appel se fait plus fort, comme toujours, un craquement retentit. Il pose sa main sur la surface lisse, exerce une légère pression, puis caresse l'interface du bout des doigts. Oui, là... une nouvelle fissure est apparue. Les autres ont progressé. Bientôt, bientôt... Il le sait, à mesure que sa résolution faiblit, à mesure que sa volonté cède, ce mur qu'il a lui-même généré se fragilise. S'il se laissait aller maintenant, s'il poussait de toutes ses forces, peut-être ce garde-fou volerait-il en éclats. Ce serait un spectacle magnifique que de franchir cette frontière dans une gigantesque explosion, de faire le dernier pas enveloppé de poussière de cristal scintillante.
Nouveaux craquements sourds, nouvelles fêlures. Danger. Il est allé trop loin, le point de rupture se rapproche. La tentation enfonce dans son esprit ses griffes effilées, inquisitrices, et appuie sur les points sensibles pour finir de ferrer sa proie. La question revient. Qu'est-ce donc que la réalité finalement? Mais c'est une autre voix qui répond cette fois, issue des tréfonds, de cette partie obscure de l'âme qui teinte la vision en gris et noir. La réalité? Douleur, souffrance, faiblesse. Frôlements écoeurants de la masse humaine qui grouille, envahit, dévore. Spectacle obscène d'un entrelacs de pensées mesquines guidant des amas de chair sur une tranche de temps pourrie que l'on appelle "vie". À quoi bon essayer d'embellir ce tableau sorti de l'imagination d'un peintre fou? Laissons tomber tu veux, allez, tu en as la possibilité, alors sors-nous de là.
La Vitre tremble maintenant, et à chacune des ondulations qui la parcourent, les brisures avancent. Les craquements se changent en un grondement assourdissant. Il met ses deux mains en avant et fait un pas, emplit d'une jubilation malsaine. Dans sa tête, une seconde voix tente de protester, lutte farouchement contre l'emprise du dégoût, de la mélancolie, du mensonge.
Tout ceci est faux, dit-elle. Ce n'est qu'une montagne de rien, cela n'a pas d'importance. Tu vas vraiment tout abandonner, tu vas vraiment baisser les bras? Je te croyais plus fort que ça. Cherche, cherche bien, va au-delà de la surface, regarde-toi. Ce que tu fais, c'est vraiment toi?
Dans un ultime sursaut, la conscience refait surface. Qu'est-ce que c'est que ce délire? Non, il faut tout arrêter. Il y a encore à faire, tant à faire. Et tant d'amour à donner.
À quoi bon? répond la voix caverneuse. Cela ne t'apportera rien. Tu crois que le bonheur c'est ça? Foutaises. Tu ne peux pas gagner de cette façon. Tu te feras bouffer, et tu crèveras seul, c'est tout. Inutile de te leurrer, à la fin, il ne restera rien. De toute façon, pas besoin de discuter, il est trop tard pour faire machine arrière, tu as cédé.

Je ne crois pas, je suis sûr. Je ne doute pas. Je suis ce que je suis, et le resterai jusqu'au bout. J'aime, cela me définit. Et toi, tu n'existes même pas, aberration de l'esprit.
Dans un hoquet lamentable. la ténèbre disparaît.

Revenu à lui, il recule, contemple le désastre. La barrière va se briser. Va-t-il se perdre maintenant? Il étend les bras et de fins cordons dorés viennent s'y enrouler. Ils sont là, toujours là, et le tirent en arrière. Épuisé par cette lutte contre lui-même, il rassemble ce qui reste de sa volonté pour accompagner le mouvement. Un pas en arrière, un autre, encore un autre, de plus en plus vite. À mesure qu'il recule, la Vitre se restaure.

Fondu enchaîné. Sa vision se dédouble, puis une image s'impose, tandis que l'autre disparaît. Il secoue la tête, encore dans le flou, fait le point sur ce qui l'entoure. Son appartement. Il est assis sur le canapé. De la main, il en tâte l'étoffe. Oui, il est bien là, de retour chez lui. D'où il n'est jamais parti en définitive. Et pourtant si. Car maintenant, la nuit est tombée. Sur la table, son café est froid. Il appuie sur une touche afin de réveiller l'ordinateur en face de lui, et un coup d'oeil sur le bas de l'écran lui apprend que dix heures ont passé. Il soupire, las. Cette fois encore, il est revenu, mais l'alerte a été chaude. Il sait qu'il ne devrait pas aller là-bas... mais il sait aussi qu'il y retournera. Il est si beau, ce monde au-delà du miroir.

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Dimanche 5 novembre 2006 à 2:28

Enfin l'hiver approche, lui qui s'est tant fait désirer. Le soleil pâle est à présent trop faible pour réchauffer l'atmosphère. Les rues se vident, le troupeau des flâneurs en tenues légères peu à peu remplacé par un défilé sporadique de silhouettes emmitouflées, marchant prestement afin d'échapper à la morsure de l'air glacial.

Enfin je peux arpenter les pavés à ma guise, sans que l'éclat aveuglant de l'astre du jour ne m'oblige a baisser la tête et à fermer les yeux, sans que la chaleur ne me change en loque sans énergie, sans me noyer dans la marée humaine.

Enfin le froid pénètre ma chair, gèle mes os. Mon corps s'engourdit. Je ne sens plus cette enveloppe inutile et maladroite, tout juste bonne à avancer au hasard des rues. Je ne suis plus qu'un esprit errant dans la nuit, évadé pour un temps de la prison des sens.

Enfin je suis libre. Jusqu'au printemps prochain.

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