A ses pieds les fleurs sont depuis longtemps fanées.
Voici l'automne. Au-dessus d'elle le grand hêtre
Pleure sa chevelure de l'été passé.
Chacun évite l'endroit où elle se tient.
Aucune visite, ni parents, ni amis.
Des mémoires, son souvenir s'est évanoui,
De son ancienne vie il ne subsiste rien.
Où s'est donc enfui le temps de l'enterrement
Quand les familles venaient, criant et pleurant
Pour se recueillir devant la pierre tombale?
On a oublié son existence de marbre.
La tombe solitaire dans l'air automnal
Lance ses appels muets, inutiles palabres.
Je vous demande un peu d'indulgence pour ce poème aux mots naïfs et aux vers maladroits, qui date de 2002. J'ai trouvé opportun de ressortir, en cette veille de Toussaint, l'intercalaire sur lequel je l'avais griffoné pendant un cours de physique particulièrement soporifique.
Bravo, Hebi-chou! ~.^